J’avais la tête dans le sable
Depuis trop longtemps, j’avais mis un masque
Puis j’ai décidé de tout enlever, tout arracher.
Aux yeux de tous je me suis révélé.
Si t’aime pas ce que je suis, tant pis
Ma gueule j’peux pas la changer
Si tu n’aimes pas, t’as qu’à pas regarder.
Je sens le vent frais sur mon visage
Comme au premier jour, l’odeur de la rosée
Des gouttes de pluie coulent sur mes joues
Et je me sens enfin vivre
Si t’aime pas ce que je suis, tant pis
Ma gueule j’peux pas la changer
Si tu n’aimes pas, t’as qu’à pas regarder.
Alors que le couchant dardait ses rayons suprêmes
J’ai senti la chaleur m’envahir prêt du cœur
Des fleurs j’ai senti l’odeur
Et de l’herbe une caresse, la douceur.
Si t’aime pas ce que je suis, tant pis
Ma gueule j’peux pas la changer
Si tu n’aimes pas, t’as qu’à pas regarder.
Argaëll