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Ce sujet a 9 réponses, 6 participants et a été mis à jour par MEZ
@chabbi, il y a 7 ans et 1 mois.
J’avais la tête dans le sable
Depuis trop longtemps, j’avais mis un masque
Puis j’ai décidé de tout enlever, tout arracher.
Aux yeux de tous je me suis révélé.
Si t’aime pas ce que je suis, tant pis
Ma gueule j’peux pas la changer
Si tu n’aimes pas, t’as qu’à pas regarder.
Je sens le vent frais sur mon visage
Comme au premier jour, l’odeur de la rosée
Des gouttes de pluie coulent sur mes joues
Et je me sens enfin vivre
Si t’aime pas ce que je suis, tant pis
Ma gueule j’peux pas la changer
Si tu n’aimes pas, t’as qu’à pas regarder.
Alors que le couchant dardait ses rayons suprêmes
J’ai senti la chaleur m’envahir prêt du cœur
Des fleurs j’ai senti l’odeur
Et de l’herbe une caresse, la douceur.
Si t’aime pas ce que je suis, tant pis
Ma gueule j’peux pas la changer
Si tu n’aimes pas, t’as qu’à pas regarder.
Je l’avais pas retrouvé … bonne mémoire :)
Vivre ou sur-vivre?! Sous-vivre en sous-verre , vie surjouee jouer sa vie, jouer à vivre vivant tel un vers luisant amoureux d’un jovial jovien sortie de la cuisse de ma belle mère… La vie sans âme, sans amour c’est pas que ça vaut pas le coup c’est pire que rien du tout… Et pourtant l’aMour avec circonflexe complexe facilement 💕 amour moteur, action revolutivement cyclique perpétuelle. Merci 👅💋
C est bon de pouvoir relire par moment nos poetes!disparue pour certain…revenant pour d autre!
Pensees emues et pleines de tendresse pour le marin poete!
Vivre ou mourir, il faut choisir
C’est un peu comme boire ou conduire
J’ai choisi, je vis et ce jusqu’à la lie
Je me saoule d’eau de Vie
Jusqu’au jour où mon choix
Ne dépendra plus de moi
Alors, Je m’en remettrai au divin
Ô dieux des nectars et tanins
Quand le bouquet en bouche
Me laissera sur la touche
Aigrie, amère
Allez, un dernier vers !
Je te promets l’instant
Et le goût du sang
Et même l’éternité
L’univers dans un écrin
La nuit et ses matins
Tous les mots pour te berner
Te couvrir de baisers
Te noyer de fleurs
Embraser ton cœur
Ton corps tes insomnies
Ce qui nous reste de vie
Te bâtir un nid
Des cocottes en papier
Pour ton jardin secret
Te dire la vérité
Te mentir te flouer
Te rendre comme moi
Sur ce chemin de croix
Et mourir avant toi
T u es mon amour
TU ES MON AMOUR!
Y’ en a pas une comme toi qui pousse au rêve , qui pousse au crime , depuis ce temps que tu m’allumes ,jusqu’à la fièvre de la déraison , j’en ai vu passer des restes d’Hommes , des bouts de chaire , lisses comme le chrome , dur comme le fer .y’ en a pas une qui me fait courir , qui me fait gerber , qui me fait mourir , on dirait le vent qui tourne les pages , on dirait les mots dans leur alpage, qui crient à la mort , qui crient à la vie, que le bonheur n’est pas une idée , une insomnie de vieux penseurs , une allergie de rêveurs .Y’ en a pas une qui te fait de l’ombre , sur cette terre de mine de rien , où les faiseurs de décombres , assassinent les chiens, pas une ne t’arrive à la cheville , de toutes ces terres bénies de Dieu , de ces destinées qui partent en vrille ,dans les forges de mes deux .Y’ en a pas une qui a ta bouche , ni tes yeux ni tes reins, ni ton cils de l’impudeur , ni ta source des fureurs .Y’ en a pas une qui me touche , et défigure mes chagrins , y’ en a pas une qui a tes courbes , ni tes rives ni tes riverains .Pas une ne te fais de l’ombre , quand j’épelle mes réclusions, c’est que la vie n’est pas si sombre , quand on la viole de sa passion .Pas une ne te désarme , aux clameurs de mon âme ,tu n’es pas faite pour la larme , pour toutes ces hommes , pour toutes ces femmes collé au déni des purgatoires , pour ces moutons que l’on crame , sur les chaînes des abattoirs. Pas une ne brûle pour moi, le feu ardent de sa jeunesse, ce que tu me donnes est tout à moi, amour violent de ma détresse.
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