Pour ma part, je compterais deux « BathM » : l’un en concert, l’autre lors d’une fabuleuse rencontre humaine.
Le premier se passa lors de la tournée Mister Mystère. Mes acolytes du groupe CalyxTer ont halluciné lorsque je leur ai fait part de mon ignorance face à -M-. Bien décidés à ce que je ne reste pas dans cet état, ils m’emmenèrent l’écouter, et surtout …… me laissèrent m’en prendre plein la vue, parce que oui, je ne suis pas ressortie indemne de cette expérience.
Pas besoin de vous en dire plus, vous savez déjà….
Le deuxième est un -M-agnifique moment, baigné de simplicité, de douceur et de générosité.
Je travaillais à ce moment là dans une école supérieure en communication visuelle, où j’enseignais le dessin et avais, depuis 2007, l’habitude d’organiser une action au profit du Téléthon qui consistait en la réalisation de portraits d’une personnalité, qui dédicaçait de sa main ces derniers, nous permettant de les vendre dans le but de reverser la somme au Téléthon.
En 2011, mes étudiants me donnaient le nom d’un artiste de leur choix : Matthieu CHÉDID.
Une dixaine d’étudiants et moi-même nous étions mis au travail….
Courant Novembre 2011 et après arrangement d’une entrevue sur Paris, avec Matthieu, pour la dédicace des portraits, je pris la décision d’emmener à Paris, tous les étudiants qui s’étaient investis dans ce projet.
Ce fût d’abord, stressant, intimidant puis, après quelques minute, -M-agique et léger à la fois, étonnant de simplicité.
Un piano se trouvait dans la pièce, Matthieu s’est mis à improviser le temps que nous installions nos affaires. Le ton était donné, appaisant tout le monde.
Après le showman, je découvrais l’homme, patient, calme, généreux et surtout, attentif à chacun des portraits qui passaient devant lui, s’intéressant pendant 1h30, à la manière dont les étudiants s’y étaient pris pour les produire. Il se prêtait au jeu des dédicaces, avec humour et légèreté.
L’entrevue arrivait à sa fin…. nous étions tous et toutes fébriles de devoir le quitter…. il se mit à nouveau au piano, nous proposant de chanter « La Seine »….
Sortant de là, nous avions l’impression que le temps s’était arrêté, transportés dans une bulle intemporelle.
Je passerais rapidement l’épisode suivant où, pour retrouver nos esprits, nous étions à une terrasse de café avec mes étudiants et où j’étais la plus surexcitée du groupe….
Moi qui les avaient briffés sur le fait de garder leur flegme, autant dire que je n’avais plus du tout de crédibilité à leurs yeux.
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