Patrie des taureaux ensanglantés
Je me jurais de ne jamais la visiter
Mais dans la chaleur de juillet,
A l’ombre pas moins de quarante degrés,
Le train en Arles s’est arrêté,
Par quoi ai-je bien pu être attirée?
Au détour d’une ruelle, bien cachée,
Une église depuis longtemps désaffectée
Abrite, tel un trésor, pendant tout l’été,
Ce que j’ai attendu depuis l’hiver dernier,
Mon rêve va enfin se réaliser.
Plages saturant de foules bigarrées,
Bêtes sanguinolentes chez le boucher,
Vermines répugnantes entrain de grouiller,
Parfaits exemples de l’humour anglais,
Devant certains clichés me voici perturbée!
Sous la fraîcheur des murs par ses mots éclairés
Je me laisse enfin totalement aller.
Lovée au creux d’un énorme oreiller,
Par le son de sa basse mon corps habité,
Je prie pour que le temps veuille bien s’arrêter.
Instant délicieux que je ne voulais plus quitter….
…..été 2015 que je ne suis pas près d’oublier.