Dans un silence absolu, loin des lumières de la ville,
Trop d’Absolut dans les veines, asthénique, harassé,
Je suis sûr de les avoir vues passées, les âmes volatiles.
Des âmes dans les airs, volatiles, légères.
Cris dans le désert, Ombres dans la nuit.
Des âmes volatiles qui s’expriment dans le silence,
Cris dans le vide dans l’espoir d’un retour.
Tout tourne autour de moi, et je ne vois que mon âme,
Des bulles qui éclatent, arc en ciel flamboyant,
Tourbillon métaphysique, dans mon âme authentique.
Cris dans le désert, Ombres dans la nuit.
Des âmes volatiles qui s’expriment dans le silence,
Cris dans le vide dans l’espoir d’un retour.
Mis en veille jusqu’au petit jour, la nuit décline, le soleil pali,
Allongé dans l’herbe humide du matin blême,
Elles cognent encore dans ma tête embrumée.
Cris dans le désert, Ombres dans la nuit.
Des âmes volatiles qui s’expriment dans le silence,
Cris dans le vide dans l’espoir d’un retour.
Plus tard, ici ou ailleurs, sous une autre lune,
Quand peut être elles l’auront décidé,
Je serais certainement encore là,
Elles reviendront les âmes volatiles.
Cris dans le désert, Ombres dans la nuit.
Des âmes volatiles qui s’expriment dans le silence,
Cris dans le vide dans l’espoir d’un retour.
Argaëll