Sensualité, volupté, serré dans tes bras, couchés,
Nos cœurs assemblés dans le désir de l’autre,
L’envie de ton corps, le désir de ta peau.
Et laisser s’envoler, la part des Anges.
Tous deux mélangés, corps à corps, éprouvés,
La chaleur de ton corps brûlant le mien,
Les secondes de bonheur perdues à tout jamais,
Et laisser s’échapper, la part des Anges.
Comme un bonheur tendu entre toi et moi,
Comme la corde d’un arc pris entre tes doigts,
Ta tendresse, ton sourire, tes frissons, ton bonheur,
Et laisser partir, la part des Anges.
L’aube qui frappe à nos fenêtres,
Les lumières de la ville qui vacillent,
La vie qui reprend dans les rues humides de novembre,
Et laisser s’enfuir, la part des Anges.
Une journée comme une autre,
Avec le bonheur dans l’âme,
L’amour absolu de deux êtres,
Et ce soir peut être,
Laisser revenir, la part des Anges.
Argaëll