écrit vendredi 20 après une chronique de François MOREL
BAR, BAR…
– Barbare toi de mon bar
Tu as brisé des verres
Tu as brisé des vies
Mais de Jacques Prévert
Aux Couleurs de Paris
De Charles Baudelaire
Aux Passantes d’envies
À tout jamais nos vers
Eux resteront remplis !
―
– Barbare toi de mon bar
Tu l’as fi brève au comptoir
Elle est crasse ton histoire
Mais l’arme de ton divin
N’aura jamais la grandeur
De l’âme de nôtre vin…
Et au sang de nos Amis
En terrasse de nos cœurs
Haut les verres ! À la Vie !
―
– Barbare toi de mon bar
Tu as tiré en hurlant
Que ton dieu est le plus grand
Mais il n’est rien comparé
Au sacré du p’tit café
Qui d’une larme une goutte
À c’qui nous pousse à l’écoute
D’inconnus à l’amitié
Au paradis des zincs hé !
―
– Barbare toi de mon bar
Tu as cru pouvoir nous mettre en déroute
Toi mort-vivant l’égoïste sans Vie
Nous on s’en r’jette un p’tit pour la route
Car la Vie, notre Vie n’est pas finie !
Alors on rit on boit on s’aimera
Du P’tit Cambodge à La Casa Nostra
De La Belle Équipe à La Bonne Bière
Du Carillon jusqu’au Comptoir Voltaire !
TRAGAN (fluctuat mec mergitur)