Ô soupir d’un horizon blessé
Ô vertige d’une idylle sans éden
Babylone des cèdres cendrés
Suspendus à mes veines
Je me ruine dans ton temple
Je m’effraie sur ton chemin
Toi, pour qui sonne le débat
Aspire à d’autres spectacles
A d’autres ivresses célestes
Que n’ai-je faire des bombes assommant les colonnes
Quand la musique résonne au pied de Jupiter ?
Que n’ai je faire des doutes assaillant ma raison
Quand le coeur parle tout haut d’une voix qui éclaire ?
Baalbek l’orientale, sous ton voile je devine
Une cité lacustre, des monts et des merveilles
Des vestiges assoupis par la haine assassine
Qui ne demandent rien d’autre qu’un jour on les réveille
Un jour, ou plutôt une nuit
Douce, claire et mélodieuse
De celle qui porte l’écho
Au delà des frontières
Alors tu m’attireras dans ton antre
Comme un amant
Tu me charmeras l’épicentre
Comme l’âme ne ment
Et je me laisserai faire…