Les mots des livres se posent
Sur le papier mâché
Comme une envie triviale
De poursuite dans l’inconnu
D’imagination débridée
D’histoires à dormir debout
De monstres insensés
Et de princesses rebelles
Les maux des livres se lient
Allant vers l’endroit
Commencent toujours par il était une fois
D’intrigues inquiétantes
En romance à l’eau de prose
Tout s’écrit, tout se crie
En lettres capitales
Ponctuées de silences
Et d’envolées lyriques
La trame s’accélère
A perte d’haleine, à bout de souffle
Jusqu’au mot fin fatal
Alors oui les mots délivrent
De tout le poids de sens
Qui pèse sur notre conscience
Plus les pages se tournent
Et plus on se libère
On s’envole léger
En marge de toute raison
La plume se démasque
Et l’encre sèche la soif
De dévorer la suite
De l’Histoire éphémère…