Il pleut sur PANAME
Comme il pleut sur mon cœur
J’ai peur de perdre mon âme
Entre les plis du bonheur
Tire les rideaux
Éteints la lumière
J’ai à te dire deux mots
Pour les préliminaires
Serre-moi encore
Serre-moi fort
Je veux dans ma bouche
Le goût de la mort
Je veux dans ma couche
Le monde en bouteille
Je veux sentir ton cri
Surfer sur la mer
Je veux frémir au soleil
Qui coule ta sève
Je veux l’agonie
Qui donne à mes rêves
La nuit entière.
Je crèverais p’ être de toi
A force de t’ faire jouir
Putain d ‘coquin d’ sort
Et Qu’importe de mourir
Sur la scène de ton corps
Toi tu es la loi
Te parler d’amour
Me déchire m’envole
Et croire toujours
Que la vie rigole
Toi tu es mon monde
Mon signe mon tout
Ma muse féconde
Et le fond du trou
Je ne sais pas te calculer
Ni même te mentir
Ton amour est une idée
Qui me saigne qui me chavire
Ton amour est un baiser
Sur le cul de l’éternité
Ma mort annoncée
Qui ne veut pas se terminer
J’aime les alcôves
Et la beauté des femmes
L’amour qui sauve
Brille de ta flamme
L’amour qui sauve
Il joue tes gammes
Sur la portée du temps
Et la virée du vent
Je ne suis pas fini
Puisque tu existes
Ma douce ma mie
Sans toi tout est triste
Je suis petit de ta beauté
Toi toute chose.
Je suis ivre de toi, de lui
De nous, de toute créature,
Des astres, de la substance
De l’éther et de l’espace infini
Et même de ton absence