Petit clin d’œil à François VILLON, que je viens de relire… de grand plaisir.
À toi ma Dame des temps jadis, qui t’en balance, qui me balade…
COU
Condamné à mis pendre
De ce cou en douce
―
Qui en secret tu dénudais
Qui en secret te dérobais
Monte-en-l’air de sur ton corps
Malandrin, arnacœur un peu retors
Entre tes jambes fus pris au cou
―
Au bout de cette corde à ton cou
Je me balance de qui me juge
De leurs coups tordus
Et autres subterfuges
Eux qui me veulent pendu.
―
Mon nœud coulant, cette délivrance
En sur toi ma sublime potence
La nuque, brisée au cœur
Le souffle coupé, de toi me meurs
Et de rire et de mourir.
―
Ce beau jour vaut son plaisir
Vers les cieux de tes yeux
Et de partir si radieux
Car en ces seins, de toi si nue
Que de plus belle je ne vu.
―
Condamné à mis pendre
De ce cou en douce.
TRAGAN (vilon garçon)
PS : Cette ‘Villonerie’ en vaut-elle le cou ?