À toi, qui une de mes nuits me la contes en mille
CHAIR’ÉRAZADE
De mille et une façons
Des mille et une nuits
Te conte à ma façon
Que nous fassions une nuit
À la première centaine
Mes lèvres à ta bouche
De ton agrume haleine
J’y goûte et te couche
À la deuxième centaine
Nos langues de parler
Mille et une fredaines
De mots fous en baisers
À la troisième centaine
Et ma bouche sur ton cou
Que tu aimes sans gènes
Mille et un frissons d’un coup
À la quatrième centaine
Tes reins sur traversin
Penché sur ton avant-scène
Prends acte de tes seins
À la cinquième centaine
Ô monde tu es le nombril
Secousses dans l’aine
Tu t’entrouvres fébrile
Et au seuil de ta porte persane
Je cède aux pulsions les plus insanes
Mais cinq cents que je ne compterai
Mes cinq sens que je te conterai
Ô malices, telle Shéhérazade
À ton calice, ta chair, et rasade
M’enivre aux senteurs orientales
Et pénètre en ton sérail fatal
Tant bien même, le nombre de faut pas
Quand on s’aime, on ne compte pas
Fasse que nous jouissons
De mille et une façons…
TRAGAN (de toutes l’effaçons)