Ah! Les éléphants , les faons d’gazelles sont pas partis par ici mais sur le vieux vieux continent où les crocodiles préfèrent se suicider que d’affronter. La Certaine mort absurde d’un combat inengagé, gageure abrupte abrutie brutalement, rôde nulle part…
Sacrifiés les autochtones pour des courses sans sang sachant couler contre les roues, les routes tracées .
Sous les diamants, la plage, en arrière. Plantée par des décors pas sincères sauf des sourires humainement acceptables car pauvres de sonnante et trébuchante, riches du bonheur d’exister ,malgré. Voudrais exorciser l’excision grâce à une marabout militante pour que les femmes d’Afrique c’est-à-dire nous toutes ne soient plus des sorcières brûlées sur l’ autel de la Peur du Pouvoir de l’ Autre
Sexe, celui qu’on voit moins, qui doit pas faire de plis, on s’ bat mais pas des ovaires, les trompes éléphantesques de la Faucheuse, nous, Africaines de Paris, Nice, Saint-Edmond, Berlin, Détroit, des châteaux d’ Espagne, du Mali, de Bombay, d’Iran, de Nouvelle Zélande, d’ Athènes, de Santiago du Chili, de Chiloé, d’Arménie, du Caire, de Babylone, de Perse et de partout……………….sommes des champignons ni végétales ni animales, humaines. Et si le limon sa terre multicolore est le berceau de l’humanité alors on est tous de cet ivoire-là, de baobabs, de dattiers, pierres précieuses durement violées. Là-bas ici-bas tout calmement rythmé, luxueusement libres et volupté de volonté. (poM original de peau de Maux, écrit le 3 mars 2017)