Fuguer, prendre la poudre d’escampette
Et la souffler dans les bronches des méchants
Pour les transformer en paillettes
Qui émerveillent nos yeux d’enfant
Se sauver, en guitare ailée ou en estafette
Et prendre la clé de Sol des champs
Embarquer toutes les notes dans notre fugue champêtre
Cet air au bout des lèvres, sourire à tout bout de chant
S’évader, au son des tambours et clochettes
Qui guident la voix et chassent les rêves effrayants
Braver ensemble les monstres et les bébêtes
Puis lever les voiles au soleil couchant
S’envoler au dessus des tempêtes
Au volant velu d’un tapis volant
Tu crois donc que je suis pompette
Sans doute l’ivresse de l’instant
Enivrez-vous avait dit le poète
Veux-tu que je te serves un vers luisant ?
Histoire d’illuminer nos têtes à têtes
Bonnes étoiles au milieu de tous ces figurants…