Invitation au Voyage
Ô Capitaine, mon Capitaine
Toi, mon compagnon d’équipage
De fleuves arides en mornes plaines
Il venu le temps du large
Ô Capitaine, mon Capitaine
Découvrons les îles au trésor
Les vestiges de cités anciennes
Les temples sacrés et les mines d’or
Ô Capitaine, mon Capitaine
Toutes voiles dehors, au vent sauvage
Cédons à l’appel des sirènes
Et entamons le grand voyage
Celui dont on ne revient pas
Indemne et changé à jamais
Celui qui comme Ulysse se doit
De tirer sur ses peines un trait
Partir, c’est donc mourir un peu
Se découvrir l’un l’autre, ailleurs
Revenir puiser dans tes yeux
L’azur qu’il manquait à mon cœur
De tramontane en alizés
De courants froids en pluies acides
Le voyageur navigue au gré
Des boussoles folles et intrépides
Mais lorsque le calme revient
Que le ciel est sans un nuage
Le cœur léger et plein d’entrain
Il jette l’ancre près d’un rivage…
…Et là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté