@meremptah nous raconte son ressenti après avoir vécu le live Lamomali.
Article initialement publié sur son blog 2yeuxet1plume.com, le 14 août 2017
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Voilà plus de 50 jours que j’ai connu, pour la première fois, au Zénith de Toulouse, la transcendance #Lamomali par Matthieu Chedid. Et plus de 30 jours me séparent désormais de l’enracinement vécu dans la vieille ville de Carcassonne.
Pourquoi, dès lors, n’écrire qu’à présent sur cette série de concerts uniques, fusionnant l’énergie de Fatoumata Diawara, la sagesse de Toumani Diabaté, le charisme de Sidiki Diabaté, la chaleur de l’Afro Pop Orchestra, sous l’impulsion bienveillante de Matthieu Chedid ? Et, à l’aune de mes précédents billets : pourquoi écrire si peu ?
Car il est des instants suspendus qui doivent infuser longuement pour en recueillir le suc, et en goûter l’invisible saveur.
#Lamomali constitue une transe collective, qu’il faut avoir appréhendée par lâcher prise pour en saisir la portée. Une transe animiste, qui féconde l’âme d’un plaisir simple, par beaucoup oubliés, dans le chaos matérialiste de nos existences millimétrées: celui de s’autoriser à sourire du simple fait d’être là. D’être en harmonie avec les éléments, avec autrui, avec les sons et, plus encore, avec soi. D’être en je.
Peut-être ai-je surinterpreté l’expression de félicité collective qu’arborait chaque visage que j’ai pu contempler, lors de ces deux dates. Mais il m’a semblé avoir assisté à un rite initiatique qui taisait son nom. De ceux qui apaisent, et illuminent.
J’ai vu, sur ces scènes différentes, dont l’une riche de nombreux siècles, non pas l’addition de personnalités singulières – donc divisées – mais la fusion des êtres, dans l’élan d’un plaisir partagé.
J’ai comme assisté à une opération alchimique, nos matières inertes et recroquevillées transmutées en lumière d’amour, dans l’invisible creuset des notes.
Porté par l’euphorie brûlante de m’être retrouvé, je ployais sous l’impression que la langue commune ne pourrait tisser qu’un mièvre tableau – pour ne pas écrire superficiel – de ce que ce spectacle, au-delà des sons et lumières, avait pu prodiguer en matière d’ondes…immatérielles.
Puis la clef m’est venue d’une amie, qui s’est trouvée maraboutée par le cheminement instantané dont elle peinait à se remettre…
Oui. C’est cela. Lamomali « m’a rabouté ».
Et Matthieu Chedid nous a donné à percevoir, éclatant, le but qu’il poursuit, l’unité de son (grand) oeuvre : l’âme agit dans la Lumière.
Merci pour ton article digne d un vrai journal!!!
Le live de lamomali tres bien decrit!
🤗
Merci. Plus que vrai : réél.
Intemporel, Immatériel.
Nos âmes enchantées, dansées, célébrées..essentiel.
Merci et encore Merci.
Très jolie formule : « l’âme agit dans la lumière ».
Ce concert fut un très beau moment d’essentiel, de joie et de vibrations partagées.